En entreprise, en cas de difficulté d'un collectif de travail ou de questionnement de l'encadrement
Mon parti pris commun est d’analyser les «troubles psychosociaux» à partir de l’activité et des rapports de travail pour :
- sortir de la psychologisation des difficultés et éviter la polarisation sur les conflits de personnes,
- aider les personnes à élaborer une représentation de leur histoire de travail, centrée à la fois sur l’inventivité des travailleurs concernés, et sur les contraintes de l’activité, les divergences de point de vue, les impasses de la mobilisation collective,
- ouvrir des perspectives d’actions plus favorables à la santé pour les personnes et les collectifs.
- mettre en place des conditions qui permettront aux différentes personnes ou aux collectifs, de saisir le sens des situations et des difficultés comme conditions minimales de dialogue pour retrouver la coopération et de penser autrement pour trouver des solutions nouvelles.
Une obligation générale de sécurité incombe à l’employeur (article L. 4121-1 du Code du travail). Il lui revient d'évaluer les risques professionnels, y compris psycho sociaux, et de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés.
Sous l’appellation RPS (risques psychosociaux) sont regroupés les risques professionnels qui ont une répercussion sur la santé physique et psychique des travailleurs: stress, harcèlement moral ou sexuel, épuisement professionnel ou burn-out, violence interne verbale ou physique (entre collègues et/ou impliquant la hiérarchie), violence externe verbale ou physique (impliquant des clients ou des patients)...
Les risques psychosociaux sont la cause dans certains cas de pathologies professionnelles telles qu'une dépression, qu'un syndrome de stress post- traumatique, des troubles musculo-squelettiques (TMS), des maladies cardio-vasculaires (infarctus, AVC...). Ils peuvent également entraîner des tentatives de suicide ou des suicides.